La République du Pérou
Pendant la dernière décennie, la croissance de l’économie du Pérou a été la plus rapide d’Amérique latine. Jusqu’à l’an passé, elle a enregistré des taux positifs pendant 18 ans, et ce malgré le ralentissement mondial enregistré depuis 2012. C’est ainsi que ce pays a pu enregistrer un taux de croissance moyenne annuelle de 5,9% sur la période 2005-2015, presque le double de la moyenne régionale de 3%.
Selon l’Institut national de statistique et d’informatique (INEI), la taux de pauvreté a diminué de 36 points entre 2004 et 2015, passant ainsi de 58,7% à 21,8%. De même, selon la même entité, le produit interne brut a augmenté de 3,9% en 2016.
Les Andes péruviennes disposent de grands gisements de minéraux qui furent dûment exploités pendant des siècles. Ce pays dispose des plus grandes réserves d’argent du monde, ainsi que des plus grandes réserves d’or, de plomb et de zinc d’Amérique Latine, selon le ministère d’Énergie et de Mines. En 2016, 2,35 millions de tonnes de cuivre ont été exportés, 4,374 tonnes d’argent et 153 tonnes d’or.
D’autre part, l’Amazonie péruvienne renferme de riches gisement de pétrole et de gaz naturel, ainsi que des ressources forestières ; de même, la côte est reconnue pour ses ressources maritimes et son agro-industrie est orientée vers l’exportation, avec des produits phares comme les asperges, les myrtilles, les raisins de table, les avocats, la banane bio ou encore le paprika.
Garantir l’accès à l’eau potable à tous les péruviens pour 2021 - année du bicentenaire de l’indépendance du Pérou- fait partie des priorités du nouveau gouvernement, ainsi qu’élargir l’accès aux services d’assainissement. Le président Pedro Pablo Kuczynski a également proposé d’enrayer l’inégalité en améliorant le niveau des services sociaux - en particulier l’éducation et la santé-, et de promouvoir le développement dans les zones rurales.
Suivant cette ligne, le budget assigné par le gouvernement pour l’année 2017 s’élève à S/ 142 471 518,545 –une augmentation de 4,7% par rapport à l’année précédente–, et donne la priorité à cinq secteurs : la sécurité nationale, la justice, l’éducation, la santé et l’infrastructure. L’éducation a reçu la plus grande assignation (18,4% du total). Le financement pour des projets d’eau et d’assainissement a augmenté de 71,6%.
Afin de maintenir le monopole dans la région quant à la croissance économique, le gouvernement implante des mesures pour réduire les barrières bureaucratiques à l’investissement, encourage la création des petites entreprises et stimule l‘investissement de capital dans les infrastructures, plus particulièrement dans des projets visant à faciliter la diversification de secteurs clés. Grâce à cela, le gouvernement espère créer 3 millions d’emplois dans les quatre années à venir.
Le Pérou dispose d’un large réseau d’accords commerciaux, qui génèrent des opportunités pour le développement de notre offre d’exportation et du secteur de l’entreprise. Ceux-ci, nous situentdans la région comme un pays qui s’est toujours préoccupé non seulement pour placer ses produits sur le marché international, mais aussi pour montrer des opportunités sur son marché interne, permettant la réduction des coûts pour ses consommateurs et pour sa production domestique.
Actuellement, le Pérou a des accords commerciaux avec les principales économies du monde, comme les États-Unis, la Chine ou l’Union européenne. De plus, il appartient à des blocs commerciaux comme le Forum de la Coopération économique de la zone Asie-Pacifique (APEC) ou l’Alliance du Pacifique.